L’ âme-hors du corps physique

Dans le domaine spirituel, la mort est considérée comme une étape durant laquelle l’âme se sépare de son véhicule, alias son corps physique. C’est « l’âme-hors », l’âme hors du corps physique.

L’âme est donc immortelle et ses corps subtils qui lui sont rattachés (corps éthérique, corps astral, corps mental, corps causal, corps bouddhique, et corps athmique) continuent alors d’évoluer sur les plans supérieurs.

Mon expérience en tant que praticien en hypnose Transpersonnelle me permet de témoigner que, la plupart du temps, la mort est vécue par l’âme comme une libération, une joie, une plénitude, ce qui est logiquement en totale opposition avec la vision que nous en avons sur Terre, ou avec le chagrin qui peut nous submerger au décès d’un proche.

J’ai également appris que ce processus de mort est soigneusement planifié par l’âme avant son incarnation. En effet, elle décide, lors d’une session de préparation à l’incarnation, de plusieurs « portes de sorties » qui sont autant d’opportunités pour l’âme de quitter son corps physique durant son incarnation. Ce qui la poussera à choisir une porte plutôt qu’une autre est le degré d’acceptation des épreuves de vie qu’elle s’est planifiée.

Le cas du suicide

Il est important de préciser qu’à quelques exceptions près, le suicide est la seule porte de sortie qui n’a pas été envisagée par l’âme lors de la préparation de son scénario d’incarnation.

Une âme, en venant s’incarner sur Terre, possède une capacité de libre-arbitre. Ce libre arbitre lui permet d’aller dans des directions différentes du scénario initialement prévu. C’est donc ce libre-arbitre qui s’exerce lorsque l’être incarné vient à se suicider.

Celui-ci n’est pas sans conséquence sur l’âme puisqu’en interrompant son incarnation, elle peut casser des contrats d’âme, créer un potentiel karma qu’elle devra rééquilibrer.

La remontée de l’âme vers les plans supérieurs

L’abandon du corps physique n’est pas vécu de la même manière par l’âme selon le type de mort rencontré. En effet, cette transition sera plus compliquée à vivre lors d’une mort soudaine car il n’y aura pas eu de préparation mentale à cette éventualité, ce qui n’est pas le cas d’une mort plus lente, dans laquelle l’issue est connue ou vécue comme une possibilité.

Ainsi, lorsque l’âme quitte le corps physique, elle se retrouve au-dessus de son corps et essaye de réaliser ce qui vient de se passer. L’image qui conviendrait le mieux à cette situation est le réveil après une opération. Vous rassemblez vos idées, essayez de comprendre où vous êtes, pourquoi vous y êtes etc.

Pour que cette compréhension puisse s’opérer, elle est souvent entourée d’énergies qui sont venues l’accueillir. Il s’agît des défunts qui lui sont proches ainsi que de son Guide.

Ces êtres venus l’accueillir vont avoir pour rôle de rassurer l’âme, de lui expliquer doucement la transition qui vient de s’opérer.

L’âme pourra prendre tout le temps qu’elle souhaite pour « reprendre ses esprits » et, quand elle s’estimera prête, pourra suivre son Guide et ses proches défunts qui l’aideront à effectuer la transition sur les plans supérieurs.

Certaines âmes, plus expérimentées, vivront cette transition plus facilement car leur âme se reconnectera de manière plus évidente à son essence originelle.

La métaphore du tunnel de lumière, souvent utilisée, semble refléter assez fidèlement ce qu’il peut se passer lors de la transition d’une âme vers les plans célestes.

Ce qui peut temporairement empêcher un défunt de remonter

Sans aucune prétention d’exhaustivité à ce sujet, j’identifie 5 cas qui peuvent temporairement empêcher une âme de rejoindre les plans célestes.

Le mot « temporairement » est particulièrement important car une âme finie toujours par remonter sur les plans supérieurs, quelque soit le temps que ça lui prenne.

Les 5 cas sont les suivants :

  • L’attachement matériel: la personne qui décède avait un attachement fort à ses possessions matériel (sa maison, sa voiture, des objets). L’âme ne souhaite pas abandonner ces objets.

Avant de remonter sur les plans célestes, elle devra travailler sur ce renoncement ; s’épurer de ce qui la rattache à la possession matérielle

  • L’attachement à des personnes : pour des raisons qui peuvent être positives ou négatives, une personne qui décède peut ne pas vouloir quitter certaines personnes qu’elle a connu durant son incarnation. Dans le cas positif, il s’agît de ses proches. Elle a peur de perdre le contact en les abandonnant. Dans le cas négatif, il peut s’agir de personnes pour qui elle éprouve du ressentiment, un besoin de vengeance par exemple.

Avant de remontrer sur les plans célestes, l’âme devra travailler sur l’acceptation et sur le fait qu’elle doit continuer à évoluer en tant qu’âme et que ces attachements l’empêchent d’évoluer, tout comme ils peuvent nuire aux personnes restées sur Terre.

  • l’ignorance de sa mort : dans ce cas, l’âme n’a simplement pas compris qu’elle avait quitté son corps physique et cessé d’exister dans cette vie terrestre. Elle continue de vaquer à ses occupations car elle peut recréer, par l’esprit, tous les détails de son environnement sur Terre.

Le Guide essaiera de se manifester à cette âme jusqu’à ce qu’elle puisse l’entendre pour accepter sa condition et enfin remonter sur les plans supérieurs

  • La culpabilité : l’âme a compris qu’elle était sortie de son corps physique mais elle éprouve des sentiments de culpabilité, ou de peur car selon elle n’est pas fière du déroulé de sa vie, de ses actions, ou des circonstances de sa mort. Elle a peur d’être jugée, elle appréhende la suite des évènements. C’est donc pour elle un moindre mal que de rester bloquée sur le plan terrestre.

Le Guide essaiera d’expliquer avec patience à l’âme que sur les plans supérieurs, personne ne va la juger. C’est elle-même et elle seule qui sera à même de se juger et de vouloir éventuellement réparer certaines de ses actions dans une future incarnation.

  • Le traumatisme : une mort traumatique (accident, meurtre, guerre) va être si difficilement vécue par l’âme qu’elle va tourner cet évènement en boucle, ressasser sa souffrance et s’enfermer ainsi en elle, sans volonté de comprendre.

Le rôle du Guide sera de faire comprendre à l’âme que cet évènement faisait partie d’un scénario, tout comme le reste de sa vie, et qu’elle obtiendra toutes les clés de cette compréhension une fois qu’elle aura accepté d’évoluer vers les plans célestes.